Lfpc: Le Capitaine Feutcheu quitte le bateau en larguant un ‘’missile’’ contre le Général Semengué

Dans sa lettre de démission, le désormais ancien 3ème vice-président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) ne caresse son ancien compagnon dans le sens du poil.

La saignée se poursuit au sein du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Après Max Kome et Gaspard Owona, respectivement présidents de Dragon FC de Yaoundé et de Renaissance FC de Ngoumou, tous membres de cette instance, c’est au tour de Joseph Feutcheu de quitter lui aussi le bateau. Dans sa lettre de démission datée du 8 octobre 2020, celui qui occupait jusque-là le poste de 3ème vice-président de la Lfpc, charge violemment le Général Semengué et certains de ses affidés. « Je vous ai conseillé et vous m’avvez dit que vopus alliez étudier proposition, mais vous n’avez rien fait. Les choses ne seraient pas là aujourd’hui », écrit d’emblée Joseph Feutcheu. « Votre gestion durant le temps que j’ai passé à côté de vous se résume ainsi : les présidents des clubs travaillent avec acharnement pour que vous puissiez jouir de leurs récoltes. Votre amour pour les présidents des clubs est où ? », s’interroge le président de Djiko FC. Pourtant, « quand vous gérez les hommes, vous devez leur accorder tout votre amour, quitte à leur même votre propre ration.  Ce qui n’est pas le cas », s’offusque-t-il. « J’ai contacté des crédits en banque pour payer les salaires de mes vigiles assuraient la sécurité du bâtiment de la Ligue pendant 16 mois de factures impayées pour un montant total de 7 662 000 Fcfa », dénonce à l’ancien candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). « Votre entourage rapproché : Domkeu Faustin et Batamak Joseph Pierre, des personnes très peu recommandables. Le premier, Domkeu fausse les matchs avec son frère qui est arbitre etc. Le deuxième, Batamak Pierre Joseph est avec moi devant les tribunaux pour m’avoir escroqué la somme de 43 millions Fcfa, un crédit que je paie encore aujourd’hui pour une voiture qu’il a peinte et m’a fait croire qu’elle était neuve de deux ans », dénonce Joseph Feutcheu qui prie en fin le Général Semengué de comprendre sa décision.

Gaël Tadj


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