Des inspecteurs de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) était à Bangangté afin d’étudier la possibilité de mettre en service cette infrastructure au cours de la saison sportive qui s’ouvre ce weekend.
Après trois saisons de disette, le public sportif de Bangangté pourrait revivre les matchs des championnats professionnels cette saison. En effet, une mission d’inspection de la Fécafoot a séjourné dans cette ville mercredi 16 octobre 2019 afin d’étudier la possibilité de mettre ce stade à disposition des équipes de Ligue 1 et Ligue 2 et plus particulièrement de la Panthère Sportive du Ndé. Selon des indiscrétions, les observations émises par les émissaires de la Fécafoot plaideraient en faveur de l’ouverture de ce stade. Cependant plusieurs préalables ont posés : l’aménagement des vestiaires et des toilettes. L’aire de jeu ayant été jugé praticable.
Les travaux du stade municipal de Bangangté sont bloqués depuis plus de deux ans. Initialement, l’infrastructure devait avoir une aire de jeu de 68 mètres de largeur et 105 mètres de longueur, entièrement revêtue de gazon synthétique de dernière génération. On promettait que ce stade devait répondre aux normes de la fédération internationale de football association (Fifa). Outre le football, le stade devait accueillir au moins sept autres disciplines sportives, notamment le basketball, le handball, l’athlétisme… A côtés des aires de jeu, l’on indiquait qu’était associé tout un ensemble de commodités d’accueil et de logistique. A l’instar des salles multifonctionnelles, de conférence, un studio de télévision équipé, des gradins couverts, des vestiaires, des dispositifs autonomes d’alimentation en énergie électrique et en eau. Le coût des travaux lancés le 25 avril 2016 en présence du gouverneur de la région de l’Ouest, était fixé à 780 millions Fcfa. La Fécafoot et Ben Modo patron de l’entreprise Prime Potomac rassuraient de ce que l’infrastructure allait être livrée dans six mois, précisément au mois d’octobre 2016. Un délai qui n’a pas été respecté. A force de reports, la confusion s’est installée. A la suite de l’abandon, une partie des équipements a été volée.
Gaël Tadj