Glissement: Le Cameroun préfère une Can amère à une Can sucrée

Le nouveau report de la compétition ne devrait point lui redonner la ferveur qu’elle aurait pu avoir il y a deux ans.

Qui remet à demain trouve malheur en chemin. Cet adage populaire vient de s’illustrer avec le Cameroun. Désigné depuis au moins 5 ans pour abriter la grand-messe du football africain en janvier 2019, le pays des Lions Indomptables pas pu tenir le rendez-vous. A cause des retards observés dans la livraison des infrastructures devant être utilisées pendant la compétition, la Confédération africaine de football (Caf) avait décidé de dessaisir le pays de Roger Milla, Samuel Eto’o, Gérémi Njitap de l’organisation. Mais la pression des lobbies allaient faire fléchir la Caf qui décidait alors de décaler contre son gré, la Côte d’Ivoire de l’organisation de la Can 2021 au profit du Cameroun. Et l’édition 2019 était attribuée au pied levé à l’Egypte. Mais ces différentes manœuvres n’avaient pas tenu compte de la survenue d’événements malheureux. Pourtant, peu après la fin de Can en Egypte, le monde allait être frappé de plein fouet par la pandémie  de coronavirus. Les mesures barrières édictées par l’organisation mondiale de la santé (Oms) devaient pousser à interrompre toutes les activités liées au football. La reprise dans certains pays était conditionnée par le déroulement des matchs à huis clos.

Selon les prévisions des chercheurs, il n’est pas certain que d’ici à 2022, le coronavirus soit éradiqué. Ce qui pourrait amener à disputer la Can 2022 dans un contexte de restriction qui réduirait de facto la ferveur que cette fête du football africain aurait pu avoir au Cameroun  si elle avait été organisée à la date initialement annoncée.

Gaël Tadj


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