Aucune initiative portée par une institution publique ou une organisation internationale en leur faveur, n’a encore été implémentée.
S’il y a un secteur d’activité qui a le plus été frappé par les affres du coronavirus, c’est celui de la presse sportive. Conscients de l’impact significatif de cette pandémie sur les activités et les revenus des journalistes sportifs, la plupart des pays au monde à travers les fédérations de football ou d’autres institutions, a mis en place des programmes en vue de permettre aux journalistes sportifs de tenir pendant cette période particulièrement éprouvante. Les appuis dans nombre de ces pays oscillent entre 1 000 000 Fcfa et 3 000 000 Fcfa par mois. Si certains pays ont circonscrit à trois mois (avril, mai et juin) la période de versement de cet appui, d’autres sont allés plus loin et indiquant qu’il ne sera interrompu seulement qu’après le retour à la normale. Mais au Cameroun, rien n’a été fait. Même les masques et autres produits nécessaires pour respecter les gestes barrières édictées par l’Organisation de la santé (Oms) et du gouvernement, ils doivent se battre eux-mêmes pour s’en procurer.
Cette indifférence aux misères des journalistes sportifs ne guère surprenante dans un pays où les observations objectives des hommes et femmes de médias n’est jamais perçu d’un bon œil par les dirigeants.
Gaël Tadj