Ligue 1: Ces présidents de clubs qui jouent à ‘’qui gagne-perd’’

Ceux-ci ont préféré se séparer des entraineurs qui leur ont permis de réaliser des résultats satisfaisants la saison dernière. Seuls les résultats ne

suffisent visiblement plus pour espérer bénéficier de la confiance d’un président de club au Cameroun. Souleymanou Aboukakar et Lauren Djam viennent de faire les frais de cette triste réalité.  En plus d’un parcours pas du tout ridicule en championnat, le premier a en effet offert à Stade Renard de Melong, son premier titre national, en remportant la finale de la Coupe du Cameroun.

Seulement cette performance n’a pas suffi pour amener les dirigeants du club à lui renouveler leur confiance. Pour la saison sportive 2019-2020, ils ont pris la résolution de se séparer de ce technicien pour s’attacher les services de Bertin Ebwelle, parti de Coton sport de Garoua sur la pointe des pieds en raison des résultats mi-figue mi-raisin avec le club du septentrion. Comme Souleymanou Aboubakar, Lauren Djam a lui aussi été limogé après avoir permis à Union des mouvements sportifs (Ums) de Loum de remporter le titre de champion du Cameroun. Pour le suppléer, les dirigeants de cette équipe n’ont pas trouvé mieux que Charlemagne Mbongo. Un choix bien curieux d’autant plus que cet entraineur venait d’essuyer un cuisant échec avec Aigle Royal de la Menoua. Recruté avec pour mission d’assurer le maintien d’El Pacha en Ligue 2, il n’a pas été en mesure de relever ce défi.

De par leurs choix surprenants Jean Rigolo Kueté et Pierre Nkwemo respectivement présidents de Stade Renard et d’Ums s’illustrent ainsi comme qui aiment le ‘’qui gagne-perd’’.

Gaël Tadj


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