Report de Sierra Leone vs Bénin: Autopsie d’un verdict controversé

Après avoir auditionné les deux parties par visioconférence, l’instance faîtière du football africain a confirmé le report du match avorté du 30 mars 2021 à Freetown.

L’instance faîtière du football africain a décidé de couper la poire en deux. Elle opte pour le report du match Sierra Leone # Benin pour la fenêtre internationale de juin. Pour les Sierra-léonais, c’est la meilleure expression d’une super puissance de ses responsables au sein des organes dirigeants du football africain et mondial. Car, même en présence de preuves accablantes : Non existence de documents de laboratoire (substitués à l’occasion par une feuille volante ou les noms des 5 joueurs béninois supposés positif à la Covid ont été écrits au stylo à bille), retard dans l’acheminement des supposés résultats (venus 1h30 minutes avant le match. Pourtant le règlement prescrit 2h avant le match) et le traquenard manifeste qui a pu s’opérer, le pays s’en sort plutôt bien. Preuve qu’en football, comme dans la vie, “la raison du plus fort est toujours la meilleure”

 

Pour le Benin, c’est un véritable “braquage” institutionnel imposé et subi. Malgré le dossier pour le coup béton, les Écureuils se retrouvent à devoir jouer une rencontre où l’adversaire, urbi et orbi s’est à la limite ridiculiser sur ce qui semble bien des “faux tests” Covid. Preuve en est que tous ces joueurs épinglés sont tous testés négatifs par la suite. Aux yeux du monde la thèse de la tricherie est évidente.

 

Pour la CAF, c’est une occasion manquée de marquer son territoire et sonner le glas de la fraude. En actant le report du match, c’est une apologie au crime, une célébration grandeur nature du tripatouillage dans lequel végète un foot africain à des années-lumière du professionnalisme dans bien de pays. 

 

Gildas Amahaya

 


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