Ouest: Les journalistes sportifs "vaccinés" contre le Covid-19

Ils ont été outillés sur les mesures à prendre pour éviter de contracter le coronavirus lors de la couverture des événements sportifs. C'était au cours d'un séminaire organisé par le coordination régionale de l'Ajsc.

Le début du déconfinment alors que le nombre de personnes atteintes de Covid-19 ne cesse de croître au fil des jours au Cameroun amène la coordination régionale de l’Ouest de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun (Ajsc) à penser que la reprise des activités sportives pourrait intervenir à tout moment. Et pour permettre à ses membres d’être prêts à reprendre le chemin des arènes sportives sans prendre le risque de se contaminer, elle a organisé en partenariat avec la Fondation Moje, un séminaire sur la pandémie de l’heure. Les experts invités ont axé leur présentation sur le mode de transmission du virus et les attitudes à adopter pour éviter de le contracter. Spécifiquement en ce qui concerne les reporters sportifs, il leur a été recommandé d’avoir régulièrement une solution hydro-alcoolique dans leur sac, de se désinfecter les mains chaque fois après avoir manipulé un microphone, un dictaphone, un ordinateur, une camera... Aussi, les reporters ont-ils été encouragés à arborer un cache-nez lorsqu’ils réalisent des interviews et échangent avec informateur. Les précautions, ont précisé les experts mobilisés par la Fondation Moje, devraient également être prises dans les salles de rédaction où toutes les surfaces plates, les poignets des portes...doivent être nettoyés à fréquence régulière avec de l’eau de javel.

au terme du séminaire, les participants venus des départements de la Mifi, de la Menoua, des Bamboutos et du Koung-Khi ont salué cette initiative qui leur a permis non seulement d’enrichir leurs connaissances sur le Covid-19, mais aussi de dissiper les craintes pour leur santé qu’ils pouvaient avoir lors de la couverture des événements sportifs même en cette période.

Selon Vivien Tonfack, président de la coordination Ouest de l’Ajsc, cette formation revêtait une importance capitale en ce sens que le coronavirus ne doit pas disparaitre de sitôt et il était par conséquent nécessaire pour ses membres et lui de se préparer à vivre et travailler avec ce virus.

Selon le président de la Fondation Moje, son accord à accompagner cette formation au profit des journalistes sportifs de la région de l’Ouest s’explique par le fait que ces derniers sont très exposés du fait de la foule que drainent les événements sportifs. « Que le sport soit collectif ou individuel, la constance est qu’il rassemble toujours beaucoup de personnes. Les journalistes sportifs qui, à la quête de l’information, sont appelés à couvrir les compétitions sportives,  doivent toujours savoir ce qu’il faut faire pour ne pas rentrer d’un stade avec le coronavirus pour ensuite aller le propager », a expliqué Jean Momo.

Cette formation rentrait en effet dans le cadre de l’implémentation de la feuille de route du nouveau bureau exécutif de l’Ajsc-Ouest, lequel accorde une place de choix à la formation de ses membres ; mais aussi de la poursuite des activités de la Fondation Moje qui, depuis une vingtaine d’années, œuvre dans l’humanitaire au Cameroun.

Gaël Tadj


Imprimer