Crise à la Fécafoot: Au cœur d’une affaire de 350 millions Fcfa

L’obstination des dissidents à l’exécutif intérimaire conduit par Seidou Mbombo Njoya repose selon des sources averties sur une colossale somme d’argent utilisée précipitamment.

Longtemps sourd face à la crise qui paralyse le football camerounais, le Chef de l’Etat a récemment prescrit au Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) de remettre à l’exécutif en place à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), les moyens financiers et les stades nécessaires pour relancer les championnats professionnels du Cameroun. L’injonction de la plus haute personnalité de République se fondant sur les directives de la Fifa, que l’on croyait mettre un terme à la longue crise n’a pas suffi pour faire reculer les dissidents à l’exécutif en place à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Bien plus, ces derniers multiplient depuis lors, des sorties remettant en cause la volonté du ‘’Nnon ngui’’. Mais qu’est ce qui justifierait une telle obstination ? Cette question apparemment anodine trouve son sens quand on a des brides de réponses.

Selon des sources généralement bien informées que Giga-Foot a contactées, le refus de faire marche arrière du groupe soutenu par le général Semengué (il a cédé le siège de la Ligue de football professionnel du Cameroun dont il est le président pour servir de siège à la Fécafoot bis) est motivé par l’incapacité de restituer la somme de 350 millions Fcfa précipitamment remise par le Ministre des Sports et de l’Education Physique (Minsep) Narcisse Mouelle Kombi à cette faction qu’il soutiendrait. Une partie de cet argent a été repartie  à quelques clubs, une partie pour la gestion de la Lfpc et l’autre aurait servi au financement des interminables procédures engagées auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas), apprend-on.

L’instruction du Chef de l’Etat a donc mis ce groupe dans une situation inconfortable. Au point où les clubs ayant bénéficié d’un traitement de faveur lors de la distribution du pactole sus évoqué, se trouvent contraints de tout faire pour justifier ces actions qui plombent la relance des championnats afin de ne pas justifier les fonds perçus à cet effet.

Gaël Tadj

 


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