Les sanctions prises à son encontre par le comité d’éthique de la Fifa, ont été confirmées par le Tribunal arbitral du sport (Tas).
Le retour en grâce d’Ahmad Ahmad à la Confédération africaine de football (Caf) a finalement fait long feu. Réhabilité dans ses fonctions de président de l’instance fin-janvier dernier, le Malgache n’a eu qu’à peine un mois d’en jouir, que le revoilà frappé. Cette fois, la sentence est presqu’irréversible, puisqu’elle vient de la plus haute juridiction mondiale en matières de sport. Le tribunal arbitral du sport (Tas) a en effet décidé ce lundi 8 mars 2021, de le suspendre de toute activité relative au football pour une durée de 2 ans. Le successeur d’Issa Hayatou est reconnu coupable d’avoir enfreint le Code d’éthique traitant du « devoir de loyauté » ; d’ « acceptation et distribution des cadeaux ou autres avantages », « d’abus de fonction » et de « détournement de fonds ».
Outre la suspension, Ahmad Ahmad doit verser dans les comptes de la (Caf), la bagatelle de 50 000 francs suisse, soit environ 29 millions Fcfa au titre d’amende. De même, il doit verser au greffe du Tas, la somme de 1000 francs suisse, soit environ 585 000 Fcfa.
Même si elle est plus clémente par rapport à la décision prise en novembre dernier par le comité d’éthique de la Fifa contre le patron du football africain, elle aura néanmoins de grosses conséquences sur la suite de sa carrière. D’ailleurs Ahmad Ahmad est désormais inéligible pour l’élection à la tête de Caf, prévue le 12 mars prochain, à Rabat au Maroc.
Gaël Tadj