Franck Eric Diffo dit avoir été violemment pris à partie par un groupe de voyous ayant à sa tête le frère ainé du meilleur joueur de la Can 2017.
Aucun journaliste camerounais n’a visiblement plus le droit de jeter un regard critique sur les performances de Christian Bassogog. Pour avoir osé un tel ‘’sacrilège’’, Franck Eric Diffo voit s’abattre contre lui, la colère des proches du ‘’milliardaire chinois’’. Le récit ventilé sur les réseaux sociaux ce dimanche 24 mai 2020 laisse tout simplement pantois. « J’ai reçu des messages de son grand frère via whatsapp me promettait malheur », écrit le confrère promoteur de Sportvibes. Son bourreau n’allait pas s’arrêter aux menaces. Ce dimanche autour de 7 heures alors qu’il effectue son sport de maintien au ''Petit Stade'' de Bonamoussadi, un quartier de la ville de Douala, il est interpellé dit-il par le frère ainé du sociétaire de Henan Janye à la tête d’un groupe de personnes qu’il dit avoir formellement identifié. « Ce matin (dimanche 24 mai 2020, ndlr), lors de mon ‘’2-0’’, le joueur s’est présenté au stade avec sa voiture et des hommes dans l’intention de me faire la peau », relate-t-il. Violemment pris à partie, il n’aura la vie sauve, poursuit notre confrère, que grâce à l’intervention des autres personnes présentes au stade au moment de son agression.
Après cette agression, le journaliste a saisi l’association des journalistes sportifs du Cameroun (Ajsc) qui devrait dans les prochains jours, engager une action en justice.
Cette agression aurait un lien avec un récent article signé de ce journaliste et au titre interrogatif : « Christian Bassogog : de héros à zéro ? ». Dans son analyse, le confrère s’interrogeait sur les performances mi-figue mi-raisin du footballeur aussi bien en club qu’avec les Lions Indomptables au lendemain de son sacre de meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des nations (Can Gabon 2017).
Giga-foot, au moment de boucler son article, n’avait pas pu obtenir la version des faits des personnes accusées. Et est prête à la diffuser dès réception.
Gaël Tadj
