Les deux clubs français avaient envoyé leurs émissaires au Cameroun afin de convaincre l’arrière gauche à signer pour eux. Mais tout s’était joué sur un détail.
Il était écrit. L’année 2009 était faite pour être celle de Charley Fomen. Alors qu’il brille de mille de feux avec la Panthère sportive du Ndé, les échos retentissent jusqu’au-delà des frontières camerounaises. En France notamment, l’AS Saint Etienne et l’Olympique de Marseille, deux clubs mythiques de ce pays, cochent le nom de ce joueur d’avenir parmi leurs priorités. Mais ironie du sort ou pure coïncidence ? Les deux clubs consentent d’arriver au Cameroun pour s’offrir le joueur de 20 ans le même jour. « Le vol des dirigeants de Saint Etienne devait arriver au Cameroun autour de 23 heures 30 min. Sauf que ceux de Marseille sont arrivés un peu plus tôt et on a pu trouver un accord », souffle le footballeur. « Etant très jeune, j’étais embarrassé et ne sachant quoi dire aux dirigeants de Saint Etienne quand ils ont commencé à m’appeler dès leur arrivée à l’aéroport, j’étais obligé d’éteindre mon téléphone », a révélé l’ancien joueur de Dijon, de Clermont Foot, de Red Star...actuellement en vacances au Cameroun.
Gaël Tadj