Pour conserver l’attaquant camerounais, le club français devait satisfaire non seulement des exigences financières, mais aussi sportives. Seulement la situation actuelle des Gones ne prête pas l’optimisme.
Revenu sous forme de prêt en France et à Lyon, en provenance de l’Espagne et plus précisément de Villarreal, Karl Toko Ekambi a aussitôt saisi le peu de matchs qu’il a disputés avant l’arrêt du championnat à cause du Coronavirus, pour marquer les dirigeants de l’Olympique Lyonnais. Grâce à ses trois buts dont deux en Ligue 1 en 12 rencontres toutes compétitions confondues à Lyon, dont 8 en tant que titulaire, ceux-ci pensent que l’attaquant camerounais de 27 ans peut faire mieux s’il avait un peu plus de temps. Si le joueur qui se dit heureux d’évoluer sous ses nouvelles couleurs souhaite y rester, il se pose cependant deux contraintes majeures. La première est financière. L’accord entre les dirigeants de Lyon et de Villarreal prévoyait en effet une indemnité financière de 4 millions d’euros, assortie d’une option d’achat d’un montant de 11,5 millions d’euros auquel pourra s’ajouter un maximum de 4 millions d’euros d’inventives ainsi qu’un intéressement de 15 % sur la plus-value d’un éventuel futur transfert (50% si le transfert a lieu avant le 15/09/20). Seulement l’option d’achat était également soumise à une condition sur laquelle Villarreal espère s’appuyer pour récupérer son joueur. Super Deporte, un journal espagnol spécialisé, assurait début avril que Villarreal était confiant. La formation ibérique pense que l'OL ne réussira pas à lever l'option d'achat du Lion Indomptable, puisque celle-ci ne devenait automatique qu'en cas de qualification de Lyon pour une compétition européenne la saison prochaine. Au moment où la saison a été arrêtée en mars, l'OL avec 40 points, était classé 7ème à dix longueurs du 3ème Rennes, à 9 points de Lille (4ème) et à un point de Reims et de Nice respectivement 5ème et 6ème. Un vrai casse-tête.
Gaël Tadj